Premiers procédés photographiques
Les procédés photographiques: inventions innovantes histoire et antiquité
Les premiers procédés photographiques et leurs inventeurs permirent à la photographie moderne d’exister. Voici en quelques lignes le passé glorieux et les innovations de la photographie argentique qui marquèrent cette belle aventure. Ces premiers procédés photographiques naquirent de l’imaginaire d’hommes qui voulaient faire de la photographie un art à part entière. Cependant, il parait compliqué d’avoir un ordre chronologique exact de tous ces premiers procédés photographiques. Car, les inventions pour la plupart étaient parallèles, reprises, améliorées, les brevets des procédés de photographie n’étant pas déposés systématiquement. L’histoire de la photographie intéresse fortement les antiquaires, les brocanteurs, les commissaires priseurs. Si lors d’une succession vous héritez de vieilles chambres photographiques, d’anciennes photos, tout matériel ancien .. rapprochez vous d’un professionnel de l’antiquité, voir le site.
Inventeurs des premiers procédés photographiques
- Nicéphore Niepce fut l’inventeur de l’héliographie.
- Louis Jacques Mandé Daguerre inventa le daguerréotype terme issu de son nom.
- Hippolyte Bayard inventa le procédé pour avoir directement des images positives sur papier.
- William Henry Fox Talbot inventa le calotype. Il s’agit du premier procédé négatif/positif.
- John Herschell inventa le fixateur.
- Hippolyte Fizeau remplaça l’iodure d’argent par le bromure d’argent. La sensibilité devient largement supérieure.
- Abel Niépce de Saint-Victor remplace le papier par la plaque de verre.
- Frederick Scott Archer remplaçe l’abumine par le collodion humide.
- Richard Maddox remplaçe le collodion humide par de la gélatine.
- Charles Bennet améliore le procédé de Maddox.
- Nadar invente la photo aérienne avec un ballon.
- Gustave Le Gray invente un papier négatif ciré.
- Georges Eastman invente le négatif basé sur du celluloïd transparent et flexible.
Noir et blanc: les premiers procédés photographiques
L’héliographie: Nicéphore Niepce
En premier lieu, Nicéphore Niepce obtient, en 1827, après huit heures d’exposition à la lumière, la première photographie. C’est une plaque de cuivre recouverte de bitume de Judée. Ce matériau noir a la propriété de blanchir et devient insoluble là où la lumière l’insole. La plaque était ensuite plongée dans un solvant, l’essence de lavande, et puis rongée par un acide, une image en relief apparaissait. Donc, c’est la toute première photographie nommée par son inventeur Héliographie. On doit aussi à Nicéphore Niepce la première chambre noire photographique, la chambre coulissante et le diaphragme à iris.
Le daguerréotype: Louis Jacques Mandé Daguerre
En 1839, La photographie naquit officiellement. Le procédé fut présenté par François Arago à l’Académie des Sciences de Paris. L’état français acheta le brevet de l’invention. C’est de la collaboration avec Nicéphore Niepce et Louis Jacques Mandé Daguerre que naquit le Daguerréotype qui permet d’avoir un positif direct sur plaque de cuivre argentée. Quelques années plus tard, en 1850, l’invention du procédé négatif/positif sur papier détrôna le Daguerréotype. Parce que le procédé négatif/positif permettait d’avoir plusieurs images de la même source négative.
Hippolyte Bayard
Bayard Hippolyte travaille au Ministère des Finances. C’est un fonctionnaire. Il invente un procédé de fixation d’images positives directes sur papier obtenues directement par l’action de la lumière et de la chimie. C’est un procédé entre le positif sur métal de Louis Daguerre et le négatif sur papier d’Henry Fox Talbot. Son invention est soumise à deux membres de la Commission française du daguerréotype, malheureusement sans succès. C’est le Daguerréotype qui fixe l’intérêt du gouvernement et du public. Par ailleurs, Hippolyte Bayard fut longtemps oublié dans les anales de l’histoire de la photographie.
Le calotype: William Henry Fox Talbot
Henry Fox Talbot est l’inventeur du calotype ou talbotype. Grâce à un traitement à l’acide gallique après insolation en chambre noire, il raccourcit le temps d’exposition. Il pouvait développer l’image latente. Sir John Herschel lui donna l’idée d’utiliser l’hyposulfite de soude ( encore aujourd’hui d’actualité ) qui permettait de dissoudre les sels d’argent fixant ainsi l’image. Il obtenait un négatif sur papier qui servait de base pour de multiples reproductions à l’infini en positif. Ce procédé bien supérieur à tous les procédés de l’époque remplaça le Daguerréotype.
Inventeur du fixateur: John Herschell
Herschel John était un chimiste d’envergure. La photographie naissait, il y trouva un centre d’intérêt suffisamment grand pour lui-même se pencher sur des améliorations possible. Photographe accompli, il exposait ses photographies. Très tôt en 1819, il découvrit l’action du thiosulfate de sodium sur les sels d’halogénures d’argent. Autrement dit, il inventa le fixateur. Le procédé du cyanotype fut ainsi amélioré. Il inventa aussi un procédé photographique utilisant du papier sensibilisé suivant les traces de William Talbot sans que les deux se soient concertés.
Le bromure d’argent: Hippolyte Fizeau
L’invention d’objectif à courtes focales plus lumineuses permis de réduire le temps de pose. La netteté de la photographie sur l’ensemble de l’image s’améliora considérablement. En 1841, Le physicien Hippolyte Fizeau eut l’idée de remplacer l’iodure d’argent par le bromure d’argent. Le bromure d’argent plus sensible à la lumière raccourci encore le temps de pose. Quelques secondes de temps d’exposition suffisaient pour avoir un daguerréotype. A ce moment là passer de la nature morte au portrait devient possible avec des images de plus en plus nettes.
La plaque de verre: Abel Niépce de Saint-Victor
Abel Niepce de Saint-Victor célèbre pour ses travaux sur la photographie dont il est un des précurseurs et pionniers, était militaire, physicien et chimiste. Il est le petit cousin de Nicéphore Niepce. Il remplace le papier par du verre ce qui améliore la transparence du négatif du calotype. Pour une meilleure adhérence, il mélange le bromure d’argent à de l’albumine. C’est tout simplement du blanc d’œuf. Les photographies devinrent plus nettes grâce à la transparence du verre. De ce fait, les opticiens se trouvèrent dans l’obligation de calculer des optiques avec une plus grande définition.